Pour accéder à Gisors, il y a un train qui part de Saint Lazare.
Coups de "bol", il s'arrête aussi par la ville d'Éloïse.
Moi, je préfère partir de St Lazare, grâce aux autolib, et donc être à sur le quai de la gare à 7h45 pour le train de 7h57.
Un peu d'avance, c'est parfait, il me faut prendre un billet de train.
Et franchement, plus d'une heure de train, assise, avant le vrai départ, c'est "long".
Bon, y avait mieux comme excuse, mais oui, j'ai pensé que le p'tit dej dans le train était vitale.
 |
| Porte Jus 2.0 |
C'est comme ça que mes rollers ce sont transformé en porte gobelet de jus d'orange. Même pas peur.
Après tout, qu'est ce que je risque ? de perdre les jus, des rollers trempé et collant pour les 3-4 jours de routes prévues ? Même pas peur, j'vous dit :)
Éloïse me rejoint en route. Le matin à peine commencé lui déjà permis d'appréhender son vélo.
La béquille ne sert à rien avec le chargement !
Le poids du panier déséquilibre le vélo. C'est la loose mais on trouvera surement un moyen d'y parer.
 |
| L'équipement |
 |
| La bonne humeur dès le petit dej |
Sur le trajet en train la pluie, légère et fine est arrivée.
Optimiste, nous y croyons :
- ce n'est pas parce qu'on la voit ici qu'elle sera sur Gisors
- ils ont dit rare averse et en plus elle est pas forte.
Même pas peur.
 |
| LE Billet qui nous a permis d'accéder à Gisors |
9h31
Arrivée à Gisors.
Je chausse pendant qu'Éloïse regarde la route à prendre.
Ce sera tout de suite à droite en sortant de la gare.
Pas de souci, la route est un poil mouillé mais dans rare averses, j'entends beaucoup de temps sans eau où le sol à le temps de sécher donc j'y crois à mort. Ce début humide et glissant n'est qu'un court mauvais moment à passer. Après ce sera mieux.
Je le sais.
Go sur la D15B histoire de vite sortir de ville, premier rond point à gauche ...
Sauf qu'avant le rond point, je vois ce qu'il y a gauche. Un gros pont qui doit certainement être agréable s'il est fermé à la circulation. C'est pas le cas.
Donc demi-tour pour trouver un chemin à travers Gisors pour sortir et rattraper la forêt vers Forges-les-eaux.
Une bonne petite cote pour nous mettre en jambe et hop on rentre enfin en fôret.
Là nous nous retrouvons quasiment seule au milieu des arbres, c'est super sympa.
Si le sol n'était pas mouillé ce serait trop cool.
La mise en route a était longue mais nous sommes enfin en route.
J'attend toujours le moment où la pluie s'arrête suffisamment pour laisser sécher le sol.
Nous passons par de jolie village.
Le moulin de St Paer si je ne me trompe.
C'est dans ce village où nous avons demander notre chemin vers un lieu où nous pourrions nous restaurer.
Oui, le 15 août et en campagne, nous avons préféré demander conseil avant 12H.
Nous souhaitions manger sur notre route vers Hébécourt, mais on nous apprend qu'il n'y aura rien pour manger alors qu'à 3 km, dixit le responsable du gîte, et dans notre direction, il y a Sérifontaine où il y aura resto et tout ce qu'on peut souhaiter.
Alors nous fixons le cap sur Sérifontaine qui en fait est à une dizaine de kilométres avec quelques cote et descente toujours aussi glissante mais de jolis petit passage.
On arrive enfin à Sérifontaine.
Là, pas de restaurant, brasserie ou autre d'ouverte. Mais on nous indique un carrefour contact qui ferme dans 15 minutes.
Donc, la course pour trouver le carrefour qui nous permettra de faire un picnic quelque part et donc de nous restaurer. L'air de rien on en a bien besoin.
Le sol glissant me fatigue beaucoup, j'ai déjà mal à la cheville.
Les photos d'Éloïse montreront qu'à cette heure là déjà je ne tiens plus ma cheville.
 |
| Nos équipements en plein repos au près du carrefour qui nous a permis de nous restaurer |
Après un bon picnic, nous repartons mais ce coups-ci pas de petit chemin. L'air de rien, le matin nous n'avons fait que 17km sur les 60 prévue l'après midi risque d'être longue.
Au vu de cette information on choisit une route moins sympa : la D915, histoire d'aller tout droit et éviter des reliefs trop important.
 |
| Attention, cet âne n'est pas en plastique ... |
La départementale permet un tracer droit et rapide, un sol correct (par rapport au petite route de campagne), mais Éloïse n'est pas à l'aise dans la circulation.
L'objectif est de passer du bon temps pas de se faire peur ou de se tuer donc après quelques coté et descente qui ont requis un déchaussage de ma part on prend la tangente à travers champs à 15 km de l'arrivée.
L'hotel de la paix à Forges les eaux, nous a demander d'être là avant 22h nous y seront.
Nous les appelons toute fois pour les prévenir de notre arrivée tardive et leur demander un couvert si possible.
Dans l'ensemble la journée fût longue, glissante et un peu dangereuse à 3km de l'arrivée, je déchausse trop fatigué. Je vais plus vite à pied qu'en roller c'est pour dire.
A l'hotel, les gens nous on vite repérer.
Certains nous ont même repérer pendant la journée et quand Éloïse arrive le tenancier et prévenu qu'il y a un binôme en roller plus loin.
Le monsieur de l'hotel nous accueil très gentiment et rallonge sont service pour nous servir à manger. Un repas excellent.
Bref, cette journée fût plus que bien rempli.
Il était prévu qu'elle soit dur.
Elle l'a été par la topologie, la circulation, notre mise en route et le temps qui a rendu le sol glissant.
J'ai mal au cheville un peu mais surtout ça me brule sous la douche ... les cloques se préparent.
A suivre ...
Les pots de Nutella a disposition, enfin sauf un qui a était réquisitionné à notre table :) .
Nous avons bien discuté, donc on part de l'hotel à 10h passée.
Elle ne longe pas la route, elle est large, bitumé, le chemin est indiqué ainsi que le kilométrage.
